Photo de Monsieur Jacques Henri  CHEVRIER

Jacques Henri CHEVRIER

décédé le 29 août 2023 à l'âge de 89 ans
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Photo de Monsieur Jacques Henri  CHEVRIER
Jacques Henri CHEVRIER
décédé le 29 août 2023 à l'âge de 89 ans

Message de la famille

Chère famille, chers amis,

Isabelle Chevrier, Anne Chevrier, Catherine et Richard Muller, Françoise et Olivier Freitas, ses quatre filles et leurs conjoints∙; Julien, Aurélie et Laure de Montjou, Tiphaine et Mélodie Midot, Lucas et Martial Muller, Hannah et Abigail Stern, Dora, Marc-Elie et Teresa Freitas, ses douze petits-enfants∙; Libby-Ruth Bachmeyer, son arrière-petite-fille,

ont la profonde tristesse de faire part du décès de

Jacques CHEVRIER,
Ecrivain et universitaire français,
Ancien élève de l'ENS de Saint-Cloud,
Professeur émérite en littérature comparée à l’université Paris IV-Sorbonne,
Ancien directeur du Centre international francophone,
survenu le mardi 29 août 2023.

Une cérémonie religieuse aura lieu le lundi 4 septembre à 14h30 en l'église de Trigavou, suivie de l'inhumation au cimetière de Lanhélin, 35720 Mesnil-Roc'h.

«∙Elle est retrouvée.
Quoi∙? – L’Eternité.
C’est la mer allée
Avec le soleil.∙»
 

Un service de plantation d’arbre hommage est disponible ici.

Cérémonie religieuse

lundi 04 septembre 2023 à 14h30
Église Sainte Brigide
22490 Trigavou

Déroulé des obsèques

1Repos en salon funéraire

Du mercredi 30 août 2023 à 11h30 au lundi 04 septembre 2023 à 13h00

2Cérémonie religieuse

Le lundi 04 septembre 2023 à 14h30

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Témoignage aux proches

Hommages rendus

32 hommages
4 accompagnés de fleurs
  • Il y a 1 an
    Eva TANGER

    Je partage la tristesse et l'émotion de la famille pour avoir connu
    Jacques CHEVRIER, père de famille affectueux rédigeant des histoires pour Aniton et ses soeurs et universitaire extrêmement sensible à la culture de l'autre.

  • Il y a 1 an
    DOUMOUYA ADAMA

    Cet hommage n'est visible que par la famille
  • Il y a 1 an
    DOUMOUYA ADAMA

    Cet hommage n'est visible que par la famille
    Il y a 1 an
    La famille de Ja Isabelle Chevrier Anne Chevrier Catherine Muller Françoise Freitascques Henri
    La famille a répondu à cet hommage
  • Il y a 1 an
    DOUMOUYA ADAMA

    Cet hommage n'est visible que par la famille
  • Il y a 1 an
    Georgia Makhlouf

    Chères Isabelle, Anne, Catherine et Françoise,
    J'ai appris la nouvelle du départ de Jacques Chevrier avec une grande tristesse.
    Votre père a été un fidèle soutien du Prix France-Liban de l'ADELF. Il y était très attaché et tenait à lire les livres de la sélection, peut-être pas tous car ils étaient nombreux, mais ceux que je lui signalais comme étant véritablement intéressants. Il est toujours venu aux réunions de délibération, a partagé des avis éclairés et nous a aidés à trancher quand les positions des uns et des autres n'étaient pas à l'unisson. Il le faisait toujours avec sagesse et un sens affuté des critères qui font la qualité d'une oeuvre mais aussi sa bonne réception par le public.
    Nous étions, au sein du jury du Prix France-Liban, très attachés à sa participation et très attentifs à ses commentaires et suggestions. Il va beaucoup nous manquer. Recevez ici l'expression de notre chagrin et nos très sincères condoléances.

  • Il y a 1 an
    Élise Roulon

    Belle Anne, belle âme,
    Ton Papa a trouvé sa dernière demeure, peut-être qu'il aura là-bas aussi le goût d'aller cueillir des pommes pour apporter un peu de douceur. Je l'imagine bien observer de là-haut tous tes efforts, toutes tes belles réalisations, en étant fier de toi sans oser le dire, toi qui lui a montré combien tu es une femme courageuse et pleine de joie. Si le regard de ton papa s'est évanoui, je te souhaite que le bonheur s'épanouisse dans son bon souvenir. Affectueusement, Élise.

  • Il y a 1 an
    Salaka SANOU

    Comme on dit ici chez nous au Burkina Faso, un baobab est tombé en ce jour 28 août 2023 : c’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de mon ami Jacques Chevrier en étant assis dans mon village pour des vacances.
    J’ai connu Jacques Chevrier, d’abord en 1976, à travers son grand ouvrage Littérature nègre qui a été mon livre de chevet dès 1977, quand je suis arrivé en France pour poursuivre mes études de Littératures africaines. Depuis, je ne me suis plus jamais séparé de l’ouvrage jusqu’à nos jours.
    Quand, en 1990, à l’Université de Ouagadougou, nous avons mis en place le Réseau d’Etudes sur les Littératures du Sahel (RELIS), suite au premier grand colloque dont j’étais l’organisateur, j’ai eu l’immense privilège de rencontrer celui qui allait devenir un ami pour moi : en effet, ayant été désigné Coordonnateur de ce réseau, il me revenait de contacter tous les grands noms de la littérature africaine pour nous accompagner dans cette aventure. Et c’est ainsi qu’en 1992, par l’entremise d’un autre grand de la littérature africaine, j’ai nommé le Professeur Jean-Marie Grassin, il m’a été donné de rencontrer physiquement Jacques Chevrier à l’Université de Limoges, dans le cadre d’une manifestation scientifique du RELIS. Il m’a tout de suite adopté en m’encourageant dans mes responsabilités de Président du RELIS et m’a prodigué des conseils qui m’ont permis de connaître le milieu des « Africanistes » des universités françaises.
    J’ai continué à le rencontrer régulièrement à Limoges, dans le cadre des activités scientifiques de l’Université de la Francophonie et du Festival international des Francophonies dont il était membre du Conseil d’administration. Nos relations se sont renforcées au point où il a fait de moi son ami. C’est ainsi qu’il n’a pas hésité à me solliciter pour être membre du jury de la thèse de mon ancien étudiant de l’Université de Ouagadougou, j’ai nommé Alain Joseph Sissao à l’Université Paris 12 Créteil. Ensuite, quand il est arrivé à l’Université Paris-4 Sorbonne, il m’a associé au jury de la thèse d’une autre de ses doctorantes. En plus de ces sollicitations, nous nous sommes rencontrés dans d’autres jurys d’Habilitation à diriger les Recherches (HDR), notamment celle de Christiane Albert, à l’Université de Pau et des Pays de l’Addour.
    Il a participé à des colloques que j’ai organisés au Burkina, en 1996, 1998, 2000 et 2002.
    Le plus grand souvenir que je garde de mon ami Jacques Chevrier, c’était au Festival Panafricain d’Alger, le PANAF, en 2009. En effet, membre de la délégation du Burkina Faso, nous avons partagé de bons moments ensemble, lors des différents colloques organisés à cette occasion. Mais surtout, c’est à Alger que j’ai appris mon inscription sur la Liste d’Aptitude aux Fonctions de Professeur Titulaire (LAFPT) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur, CAMES. Je m’en souviens comme si c’était hier : Jacques Chevrier fut la première personne avec laquelle j’ai partagé ma joie et il m’a vivement félicité en me disant que c’était la récompense du travail qu’il m’a vu abattre depuis que nous nous connaissions. En bon Africain, je peux affirmer que c’est Dieu qui a voulu que Jacques Chevrier fût la première personne qui a partagé ma joie, quelqu’un qui me connaît de longue date, qui a suivi mon évolution dans la carrière universitaire, qui a su apprécier mon travail scientifique.
    C’est donc un ami, un guide, un maître qui s’en est allé, laissant tous ces élèves, ses successeurs, ses admirateurs, orphelins. Mais qui sont décidés à poursuivre l’héritage qu’il leur a laissé. Cet héritage, je le résume en AMOUR DU TRAVAIL BIEN FAIT, CONFIANCE EN SOI, ALTERITE, FOI EN LES ECRIVAINS AFRICAINS, AMOUR SINCERE POUR L’AFIRQUE.
    Repose en paix cher ami.

    Tondogosso, au Burkina Faso, le 1er septembre 2023



    M. Salaka SANOU
    Professeur Titulaire de Littératures Africaines
    Etudes Culturelles Africaines
    Université Joseph Ki-Zerbo
    Ouagadougou
    Burkina Faso

    Souvenir de Monsieur Jacques Henri  CHEVRIER par Salaka SANOU
  • Il y a 1 an
    Salaka Sanou

    Comme on dit ici chez nous au Burkina Faso, un baobab est tombé en ce jour 28 août 2023 : c’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de mon ami Jacques Chevrier en étant assis dans mon village pour des vacances.
    J’ai connu Jacques Chevrier, d’abord en 1976, à travers son grand ouvrage Littérature nègre qui a été mon livre de chevet dès 1977, quand je suis arrivé en France pour poursuivre mes études de Littératures africaines. Depuis, je ne me suis plus jamais séparé de l’ouvrage jusqu’à nos jours.
    Quand, en 1990, à l’Université de Ouagadougou, nous avons mis en place le Réseau d’Etudes sur les Littératures du Sahel (RELIS), suite au premier grand colloque dont j’étais l’organisateur, j’ai eu l’immense privilège de rencontrer celui qui allait devenir un ami pour moi : en effet, ayant été désigné Coordonnateur de ce réseau, il me revenait de contacter tous les grands noms de la littérature africaine pour nous accompagner dans cette aventure. Et c’est ainsi qu’en 1992, par l’entremise d’un autre grand de la littérature africaine, j’ai nommé le Professeur Jean-Marie Grassin, il m’a été donné de rencontrer physiquement Jacques Chevrier à l’Université de Limoges, dans le cadre d’une manifestation scientifique du RELIS. Il m’a tout de suite adopté en m’encourageant dans mes responsabilités de Président du RELIS et m’a prodigué des conseils qui m’ont permis de connaître le milieu des « Africanistes » des universités françaises.
    J’ai continué à le rencontrer régulièrement à Limoges, dans le cadre des activités scientifiques de l’Université de la Francophonie et du Festival international des Francophonies dont il était membre du Conseil d’administration. Nos relations se sont renforcées au point où il a fait de moi son ami. C’est ainsi qu’il n’a pas hésité à me solliciter pour être membre du jury de la thèse de mon ancien étudiant de l’Université de Ouagadougou, j’ai nommé Alain Joseph Sissao à l’Université Paris 12 Créteil. Ensuite, quand il est arrivé à l’Université Paris-4 Sorbonne, il m’a associé au jury de la thèse d’une autre de ses doctorantes. En plus de ces sollicitations, nous nous sommes rencontrés dans d’autres jurys d’Habilitation à diriger les Recherches (HDR), notamment celle de Christiane Albert, à l’Université de Pau et des Pays de l’Addour.
    Il a participé à des colloques que j’ai organisés au Burkina, en 1996, 1998, 2000 et 2002.
    Le plus grand souvenir que je garde de mon ami Jacques Chevrier, c’était au Festival Panafricain d’Alger, le PANAF, en 2009. En effet, membre de la délégation du Burkina Faso, nous avons partagé de bons moments ensemble, lors des différents colloques organisés à cette occasion. Mais surtout, c’est à Alger que j’ai appris mon inscription sur la Liste d’Aptitude aux Fonctions de Professeur Titulaire (LAFPT) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur, CAMES. Je m’en souviens comme si c’était hier : Jacques Chevrier fut la première personne avec laquelle j’ai partagé ma joie et il m’a vivement félicité en me disant que c’était la récompense du travail qu’il m’a vu abattre depuis que nous nous connaissions. En bon Africain, je peux affirmer que c’est Dieu qui a voulu que Jacques Chevrier fût la première personne qui a partagé ma joie, quelqu’un qui me connaît de longue date, qui a suivi mon évolution dans la carrière universitaire, qui a su apprécier mon travail scientifique.
    C’est donc un ami, un guide, un maître qui s’en est allé, laissant tous ces élèves, ses successeurs, ses admirateurs, orphelins. Mais qui sont décidés à poursuivre l’héritage qu’il leur a laissé. Cet héritage, je le résume en AMOUR DU TRAVAIL BIEN FAIT, CONFIANCE EN SOI, ALTERITE, FOI EN LES ECRIVAINS AFRICAINS, AMOUR SINCERE POUR L’AFIRQUE.
    Repose en paix cher ami.

    Tondogosso, au Burkina Faso, le 1er septembre 2023



    M. Salaka SANOU
    Professeur Titulaire de Littératures Africaines
    Etudes Culturelles Africaines
    Université Joseph Ki-Zerbo
    Ouagadougou
    Burkina Faso

    Souvenir de Monsieur Jacques Henri  CHEVRIER par Salaka Sanou
  • Il y a 1 an
    SARE/MARE Honorine

    Message en Hommage au Pr Jacques CHEVRIER

    Le professeur Chevrier vient de nous quitter le mardi 29 Août 2023. Une terrible nouvelle pour l’Afrique, les enseignants en littérature africaine, les écrivains africains.
    Je voudrais en ma qualité de responsable du Laboratoire Littératures, Arts, Espaces et Sociétés de l’Université Joseph KI ZERBO au Burkina Faso présenter au nom de tous les enseignants, mes condoléances à la Famille CHEVRIER, sa famille et ses filles Anne et ses sœurs nos sincères condoléances.
    Le professeur CHEVRIER a formé des générations d’étudiants africains et burkinabè qui ont pris le flambeau de la promotion et de la valorisation de la littérature africaine. Il a formé ainsi Dr SANOU Damou, Pr SISSAO Alain Joseph.
    Il a sollicité l’expertise du Pr SANOU Salaka pour l’évaluation et la soutenance du jury à Paris XII de SISSAO Alain Joseph et d’une étudiante béninoise.
    Il a participé et soutenu de nombreux colloques en Afrique et en France notamment au Burkina Faso et à Limoges.
    Il a soutenu les chercheurs burkinabè de nombreux chercheurs africains aux différents colloques du Festival de Limoges.
    Le Professeur CHEVRIER a aussi soutenu des initiatives de promotion de littérature bukinabè et des écrivains burkinabè à travers le colloque du RELIS et les différents prix de l’ADELF notamment les écrivains PACERE Titenga, Patrick ILBOUDO et Aristide Tarnagda.
    Nous voudrions lui rendre ce vibrant hommage en souhaitant que la terre libre de Bretagne lui soit légère.

    Dr Honorine SARE/MARE
    Maitre de Conférence
    Responsable du Laboratoire Littératures, Arts, Espaces et Sociétés (LLAES)

    Souvenir de Monsieur Jacques Henri  CHEVRIER par SARE/MARE Honorine
  • Il y a 1 an
    Adama Coulibaly

    Un mot en hommage au Prof. Jacques Chevrier (1934-2023)
    Etudiant de Lettres modernes des années 1990, j’ai dû lire La Littérature nègre(1976) pour comprendre la "littérature du désenchantement", son contexte d’émergence, ses traits, ses auteurs phares que sont Ahmadou Kourouma (Les Soleils des indépendances) et Yambo Ouologuem (Devoir de violence). Ce livre, au destin de manuel, était une lecture incontournable recommandée tenter de cerner l’histoire littéraire de la littérature d’Afrique noire tout comme l’Anthologie négro-africaine (la littérature de 1918 à 1981 ) de Lilyan Kesteloot. Si je me suis appliqué à le lire, je ne voyais pas d’homme derrière le livre.
    C’est en 2006 que j’ai rencontré le Prof. Jacques Chevrier lors du colloque international de Ouagadougou (20-24 février 2006) intitulé « Emergence et Espaces littéraire : le Sahel centre de création et de production littéraires(RELIS). J’en garde le souvenir d’un fort lieu de réseautage où avec le Prof. Xavier Garnier, il me proposa de publier ma contribution dans le cadre d’un numéro de la Interculturel francophonies sur « Tierno Monénembo » qu’il coordonnait. Comme souvent en marge du colloque, il m’est resté l’image de cette rencontre avec les étudiants au Centre culturel français de la ville. Là, j’ai pu saisir un peu mieux l’immense succès et le respect dont le Prof. Chevrier était le sujet dans les universités africaines où ses travaux sont énormément lus et cités. Croyant lui rendre hommage, un étudiant lui donna de la métaphore du "Dinosaure de la critique littéraire africaine". Si le trait fossilisant de la dédicace a été relevé dans le rire général, il faut avoir à l’esprit la reconnaissance rattachée à ses travaux pionniers ainsi que sa grande ouverture pour accompagner la formation de nombre de nos collègues dans leur recherche doctorale et autres projets. Prof. Sissao est de ceux-là. Au fond, on ne demande pas au pionnier de trouver, ici et maintenant, le filon parfait. On commence toujours par lui reconnaitre la voie ouverte, l’effort des premiers bâtisseurs au moins.
    Cette ouverture et cette reconnaissance au Pr. Chevrier, je les ai encore expérimentées lors du grand Colloque international de Libreville de 2008, Gabon, "La critique africaine existe-t-elle?". Cette rencontre rassembla des critiques émérites tels Bernard Mouralis, Jean Dérive, Papa Samba Diop et d’autres plus jeunes dont Anthony Mangeon, Selom Gbanou, Justin Bisanswa (titulaire de la Chaire des littératures francophones à Laval) pour ne citer que quelques-uns. Le Prof. Chevrier avait toujours des curieux dans son sillage, signe d’un rayonnement scientifique certain lié à ses travaux mais je pense aussi, à ses initiatives. Là Il me présenta Alpha Noël Malonga (de regretté mémoire aujourd’hui) qui avait soutenu une thèse sous sa direction. On avait oublié La Littérature nègre et on en était à discuter de la migritude notion qu’il a avait forgée et qui devenait un concept parlant avec ses chatoiements et ses ombres…
    Ce cheminement a continué en 2017, lorsque le Prof. Chevrier m’a demandé par l’entremise de Sonia Le Moigne Euzenot (une autre docteur du Professeur) de participer aux délibérations, du Grand Prix Littéraire d’Afrique noire dont il était le Président. J’y ai siégé jusqu’à la suspension intervenue avec la COVID en 2020 et sa maladie.
    Aujourd’hui que le Prof. Jacques Chevrier retourne à la terre, je voudrais lui témoigner ma reconnaissance de m’avoir tenu la main, de m’avoir accompagné comme bien de jeunes universitaires, critiques et auteurs africains. Je garde jalousement l’exemplaire dédicacé de Littératures Francophones d’Afrique noire, (Aix en Provence, EdiSud, 2006) prolongement de La Littérature nègre. Ce formidable travail de synthèse souligne si merveilleusement que d’une part, l’histoire littéraire africaine est complexe, et, d’autre part, que « l’aventure des écritures » est, au final, l’expression des aventures des identités.
    Merci Prof. pour les sillons tracés et le travail abattu.
    Mes Sincères condoléances à la famille, aux parents et à l'ensemble des collègues de monde des Lettres africaines

    P. COULIBALY Adama,
    Doyen/Directeur de l’UFR Langues, Littératures et Civilisations,
    Université Félix Houphouët Boigny, Côte d’Ivoire

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