Photo de Jean  GUIZARD

Jean GUIZARD

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Jean GUIZARD

Message de la famille

Chère famille, chers amis,

C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de Jean GUIZARD survenu le mercredi 23 juillet 2025 à Saint-Malo.

Nous vous invitons à utiliser cet espace pour laisser vos condoléances, partager des photos souvenirs, une anecdote ou exprimer vos pensées à travers des poèmes ou des textes. Cet endroit est un lieu d'expression dédié à honorer la mémoire de Jean GUIZARD.

Cérémonie civile

Ce service se déroulera dans l'intimité familiale

Déroulé des obsèques

1Cérémonie civile

Ce service se déroulera dans l’intimité familiale.

2Rencontre en hommage à Jean Guizard

Le mardi 29 juillet 2025 à 15h00

Conservez un souvenir des hommages rédigés dans un beau livre

Jean GUIZARD 1934 - 2025 Marie Agnès Aujourd’hui, c’est un jour difficile car je dois te dire au revoir alors que je t’aimais tant. Les années passent, je me disais que j'avais une marraine exceptionnelle, gentille, toujours attentionnée. Quelle tristesse pour moi, tu me manqueras énormément, je ne t'oublierai jamais. Au revoir Marraine. Lucas Morel Devant ce douloureux coup du sort, je suis à la fois triste et décontenancée. Je voudrais vous apporter un peu de réconfort, mais, aujourd’hui les mots me manquent. Anaïs Henri Toutes mes pensées affectueuses à vous, qui m’avez fait aimer les mathématiques. Votre gentillesse, votre pédagogie envers nous restera gravé comme un précieux souvenir de mon enfance. Vous avez marqué ma vie bien au-delà de la salle de classe. Reposez en paix.
Le Livre Hommage rassemble les condoléances, photos et témoignages partagés par les proches pour honorer la mémoire de M. GUIZARD.
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  • Il y a 1 mois
    Stephane Guizard

    Texte lu pendant la cérémonie d'hommage à Paramé;
    Papa et le sport c’est toute une histoire, et en vérité, la passion de toute une vie.
    On peut imaginer que pour un jeune adolescent qui a passé ses 10 premières années sans connaitre les 4 murs d’une classe et à vivre dans la nature, et a pu avoir un peu de mal à s’intégrer dans un système scolaire qu’il n’avait jamais fréquenté, le sport a été comme une bouée de sauvetage, un bon moyen de s’intégrer et de se faire des copains.
    Ce qui est frappant en se plongeant dans les photos de famille c’est que sur presque sur toutes les premières photos de papa et maman avant le mariage, il y a un ballon de basket !

    Pour ma part mon plus ancien souvenir est une anecdote qui donne une idée assez précise finalement de l’importance du sport pour mes parents et de la place que cela a pris dans notre famille.
    Nous étions mes deux frères ainés et moi à l’arrière de la voiture, il y avait une discussion entre les parents quand tout à coup ils nous ont posé la question suivante :
    « Les enfants, vous préférez aller au Basket ou à la messe »
    Dans ma petite tête d’enfant de 6 ou 7 ans l’incongruité de la question m’a frappé.
    « Les enfants, vous préférez aller au Basket ou à la messe »
    C’était tellement évident que la réponse a fusé, spontanée, et unanime : « Au basket ! Au basket ! »
    Je soupçonne a posteriori mes parents de s’être défaussés sur nous de la résolution d’un dilemme sans doute difficile entre d’une part la pression sociale d’une partie de la famille pour donner un vernis religieux à notre éducation, et d’autre part leur envie de passer outre cette injonction qui ne correspondait pas trop à leurs aspiration à faire avec nous ce dont ils avaient vraiment envie.
    Après tout si c’était nous les enfants qui avions pris la décision d’aller au Basket plutôt qu’à la messe, que pouvaient ils y faire !
    Mais cette affaire a commencé on l’a vu avant notre naissance à tous les trois.
    Dès le lycée pour papa, à Dol où il a habité au retour d’Afrique, une époque où il a hésité entre le foot et le basket. Un peu plus tard son père est muté à St Malo et on le retouve au lycée de St Servan puis à l’AS Servannaise qui allait devenir le CJF.
    Papa a pratiqué à un haut niveau mais maman aussi, et même à un plus haut niveau, en nationale 1 à l’AGL de Fougères.
    Leur départ de St Malo vers rennes en 59-60, loin de la mer à l’écart de la famille, dans un petit appartement HLM à Cleunay, quartier périphérique de Rennes sans trop d’attraits, a été difficile.
    Heureusement le basket était là pour récréer du lien social, et papa a joué le changement dans la continuité, d’un cercle à l’autre du Cercle Jules Ferry au cercle Paul Bert, puis au BSCO qui allait devenir CPB Ginguené, puis Entente CPB, fusion de deux sections basket du CPB Rennes que papa a orchestrée.
    Là on voit que papa a changé de casquette. Le basket n’est pas le genre de sport que l’on peut faire jusqu’à un âge avancé. Et c’est tout naturellement que nos deux parents sont devenus entraineurs joueurs, puis entraineurs. Offrir aux jeunes de tous milieux et de tous horizons la possibilité de s’épanouir par le sport était pour eux une suite logique. Donc papa est devenu coah, il puvait s’occuper de plusieurs équipes comme ici les junirs du CPB, ou l’équipe réserve.
    Un bel exemple de cet effort de formation est une jeune joueuse qui est arrivée très tard au basket. Très grande et très motivée pour progresser, nos deux parents se sont relayés pour lui donner des cours particuliers et accélérer sa progression. Ils avaient vu juste, Gwendoline a joué quelques années plus tard en Equipe de France.
    Entre notre maison à St Jacques, et la salle rue Ginguené, 7 km. Plusieurs fois par semaine, pendant 30 ans, et je ne compte pas tous les déplacements dans toute la bretagne…largement de quoi faire le tour de la terre.

    Le métier de coach est connu pour être stressant, pour le cœur, mais aussi pour les cordes vocales et celles de papa n’étaient pas très résistantes ; alors à un moment il a fallu lever le pied. Mais très vite la passion a repris le dessus, les parents se sont investis dans le club de St Jacques de la lande
    C’est à cette époque que Pap a reçu une médaille de la FFBB, et dans le discours prononcé à cette occasion nous avons retrouvé cette phrase : » le bénévolat prend beaucoup de temps, et le jardin a en souffert. »
    Et papa a trouvé une solution épatante pour résoudre ce problème : pour éviter que les légumes restant en souffrance, il a transformé le petit potager au fond du jardin..en terrain de Basket !
    D’abord un panier accroché au bout du portique de la balançoire, c’était la première étape puis un jour nous avons la surprise de trouver la surface au pied du panier goudronnée. On pouvait s’entrainer …et jouer à domicile.
    Nous avons vu que le basket était partout, au lycée, dans les clubs, mais et aussi au travail en corpo, avec l’AS Citroën. Il y là encore une petite anecdote qui illustre les vertus que papa prêtait au sport. Il y avait dans l’équipe corpo de Citroën à un moment le directeur de l’usine de la Janais, qui un jour s’est copieusement fait engueuler par un autre joueur sans doute à cause d’une passe ratée, et cet autre joueur était un simple ouvrier qui ne connaissait pas le statut de son partenaire. Papa nous avait raconté cette histoire qu’il aimait bien, en nous disant que ce directeur d’usine avait compris que on met un maillot, on est tous égaux, et que le sport est une des rares activités dans lesquelles les cartes sont rebattues et ou on peut côtoyer des gens de niveaux sociaux différents, ou de toutes origines.
    Il est évident au final que si nos parents, ont aimé l’aspect compétition dans le sport, ils s’y sont tout autant adonné pour l’esprit de camaraderie, la vie sociale, la solidarité, la tolérance et l’ouverture aux autres, puis par souci de transmettre ces valeurs aux plus jeunes.
    Je peux te rassurer Papa les gènes du basket ont été bien transmis et la tradition de cet amour du sport et de ses valeurs se perpétue dans la famille….

    Papa a suivi les actualités et les informations jusqu’à la fin de sa vie, la politique française, l’international, et il a toujours suivi le sport. Nous discutions souvent des événements sportifs lors de nos conversations au téléphone, basket mais aussi football, rugby, athlétisme, tout y passait.
    Quand nous sommes arrivés chez lui pour la dernière réunion de famille le 12 juillet, il nous a fait un commentaire pointu sur le coaching de la finale féminine de Basket, perdu d’un petit point par la France lors des derniers JO de Paris. La passion était toujours là !

    Après cette rapide évocation d’une vie de sportif, je voudrais finir par des remerciements.
    Papa voulait finir sa vie chez lui mais cela n’a pas toujours été facile, surtout depuis quelques semaines et je souhaite remercier tous ceux grâce auxquels cette fin paisible, à domicile a été possible.
    En premier lieu je voudrais remercier ma sœur Fanny, qui en tant qu’habitant la plus proche et en tant que médecin a surveillé de près notre papa et a eu à affronter la force d’inertie qu’il opposait parfois aux propositions d’aide. Elle a su mettre en place l’hospitalisation à domicile qui lui a permis de mourir dans son lit entouré de ses enfants. Alors merci Fanny.
    Merci au personnel soignant, infirmières libérales des Fontenelles, puis aide-soignante, infirmières et médecin qui lui ont prodigué tous les soins nécessaires lors de ces derniers jours.
    Mais cette possibilité de rester chez lui, elle lui a aussi été offerte par tous les amis qui l’ont aidé et entouré depuis de nombreuses années, en particulier depuis le décès de notre mère, avec constance et fidélité.
    Nous ne connaissons malheureusement pas toutes les personnes qu’il faudrait remercier, Papa ne nous disait pas tout, et nous nous excusons par avance auprès d’elles.
    Nous savons que beaucoup de bien a été fait autour de Papa, mais pas toujours par qui…
    Cette générosité me fait penser au grand champion cycliste Italien Gino Bartali, qui pendant la guerre a contribué à sauver des vies sans jamais en parler autour de lui, et quand il a été interrogé sur ces actions longtemps après il a répondu :
    Le bien se fait mais ne se dit pas, et certaines médailles s’accrochent à l’âme, pas à la veste.
    Un grand merci à ses collègues et amis du cercle Jules Ferry, ceux qui ont codirigé le CJF avec lui pendant des années, Bernard Lohmer et Joel Allain, ainsi que son épouse Maryse : nous savons que leurs aides multiples et leurs innombrables visites ont été précieux pour notre père.
    Merci aussi à Brigitte Lohmer qui a appris à décrypter ses hiéroglyphes et à appliquer au style parfois un peu direct de papa un filtre qui n’existe pas dans les traitements de texte, un filtre « diplomatisant ».
    Un grand merci enfin à ses voisins et amis Colette et Marcel pour leur soutien quotidien et rassurant et à Joelle pour tous ses soins, son sourire et sa bonne humeur.
    Encore une fois nous nous excusons auprès de tous ceux que je n’ai pas cités, et je voudrais finir par vous remercier tous d’être venus aujourd’hui pour lui rendre hommage.

  • Il y a 1 mois
    Stephane Guizard

    Texte lu pendant la cérémonie au crematorium:
    Je souhaite m’adresser à vous mes neveux et nièces, et à vous mes enfants.
    Mourir fait partie du cycle de la vie, et de la même façon l’apprentissage de la mort fait partie de l’apprentissage de la vie.
    Nous avons déjà connu et affronté ensemble, pour la plupart d’entre nous, ces moments éprouvants.
    Le deuil est un chemin en plusieurs étapes.
    Fanny Bertrand et moi, qui sommes confrontés à cette réalité depuis une semaine, avons pu aider papa pendant ces derniers instants et l’avons vu quitter sa maison, avons déjà franchi bon nombre de ces étapes difficiles.
    Ce cheminement est certainement très douloureux pour vous qui arrivez aujourd’hui devant ce cercueil.

    Mon message, c’est de garder avec vous tous les bons souvenirs que vous avez avec lui.
    Et de cette dernière réunion familiale du 13 juillet gardez encore plus précieusement en mémoire le message que Papa vous a adressé ce jour-là: ce qui le rendait le plus heureux c’était de voir les liens qui vous unissent.
    J’espère de tout cœur que ces liens perdureront. Que malgré vos différences, dans les fratries ou entre cousins, les inévitables frictions ou disputes que vous pourrez avoir, et qui sont naturelles, vous devez garder en vous cette idée forte que ce qui vous unit est plus important que ce qui peut vous désunir.
    Ce qui vous unit est plus important que ce qui peut vous désunir.

    Pour finir, je voudrai parler de ces derniers jours.
    Et tout d’abord remercier Fanny qui a su mettre en place tout ce qu’il fallait pour que le souhait de papa de finir ses jours dans sa maison, qu’il a exprimé autant en opposant une force d’inertie considérable qu’avec des mots, ait pu réaliser se réaliser.
    Bien sûr ces derniers jours ont été difficiles à vivre.
    Cependant, ma plus grande crainte, depuis longtemps déjà, était d’apprendre un jour que papa était mort seul.
    Je suis aujourd’hui absolument persuadé que si ses derniers instants, où sa respiration s’est ralentie et où il s’est comme endormi, ont été si paisibles, c’est parce qu’il savait, parce qu’il sentait, la présence de ses trois enfants à son chevet.
    D’ailleurs parmi les derniers mots qu’il a pu nous communiquer, il y avait « merci, merci beaucoup », en français et, va savoir pourquoi, en anglais...
    Thank you very much…
    Mais de rien, papa, de rien.

  • Il y a 1 mois
    Daniel Bourquin

    Une lettre que Daniel Bourquin, entraineur au CJF nous fait parvenir.

    close Photos postées par Daniel Bourquin
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Daniel Bourquin
  • Il y a 2 mois
    Bertrand Guizard

    Quelques photo supplémentaires de Papi, entouré de ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.

    close Photos postées par Bertrand Guizard
    Papa, Laureline, Théophile et Camille.
    Scène familiale à Bordeaux. Papa et Maman nous rendent visite en 2004.
    Photo prise le jour de l'éclipse de soleil, en août 1999. Au troisième plan : Maman, Fanny, Bertrand, Corinne, Josette et Papa. Au second plan : Mamie, Simon et Camille. Au premier plan : Clément.
    Poitiers, Noël 1997.
    Une des dernières photos, Papi dans sa chambre, avec son arrière-petite-fille Naoko et ses petits-enfants.
    Papa à l'anniversaire de Ninon, sous la véranda de la maison de Saint-Malo.
    Noël 1995. Ski dans les Hautes Alpes, à Saint-Véran. Auberge des Gabelous.
    Papa tenant Bertrand, avec à sa droite notre oncle Michel et la chienne Dina, et à sa gauche, Maman derrière Hervé, et notre cousine Rozenn.
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Bertrand Guizard
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Bertrand Guizard
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Bertrand Guizard
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Bertrand Guizard
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Bertrand Guizard
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Bertrand Guizard
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Bertrand Guizard
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Bertrand Guizard
    Maison familiale de Cherrueix
  • Il y a 2 mois
    Louise Guizard

    Texte lu au crématorium, au nom des petits enfants.
    "Nous voulions dire quelques mots pour essayer d’honorer Papy, au nom de ses canards et des ses puces.
    Il nous a été difficile de choisir quels souvenirs choisir, tant il y en a qui tiennent à coeur.

    Mais nous nous rappellerons toujours nos moments en famille passés chez toi, au 32 Anatole le Braz. Là où il fait toujours beau, et où l’eau est à 27°C. On se souviendra de toi, partout, mais peut être tout particulièrement sur la plage du Minihic. Tu n’y allais pourtant plus depuis bien longtemps !

    On se souviendra de toi, tout le temps, mais peut être encore plus quand on fera du sport, même si tu n’en faisais plus depuis quelques temps. Le tennis, avec ton coup droit façon revolver. Le basket dont tu nous as transmis la passion. La voile, et la pêche aux tourteaux et aux étrilles, sur tes différents bateaux. Les stages multisports, incontournables de nos étés.

    On se souviendra de toi, mais aussi de ces festins dans la véranda, à base - principalement - de beurre. Nos repas de famille hauts en couleur, avec ta complice l’araignée qui nous piquait tous nos desserts. Te voir au bout de la table nous manquera, notre cher papy bon vivant.

    On se souviendra de toi et de cette maison, avec ses chambres de couleur et surtout : son grenier ! Beaucoup de souvenirs dans ce grenier où nous pouvions faire des trous dans les murs, fouiller dans les jouets de nos parents, et nous laisser bercer par tes ronflements mémorables. Ce qu’il est important de souligner c’est qu’entre le grenier et le reste de la maison, il y avait TA chambre. Les tentatives furtives de sortie (ou de rentrée) de ce grenier ont été nombreuses et pas nécessairement fructueuses.

    Papy, une des plus belles choses que nous gardons de toi est ton amour, ton soutien et ta tolérance à toute épreuve, en toutes circonstances, qui ont été plus précieux que tu ne pourrais l’imaginer. Tu es la preuve que la différence de génération et de parcours de vie ne sont pas plus forts que l’amour familial que tu nous as toujours porté.

    Grâce à toi et Mamie nous avons tous ces souvenirs en commun qui font que l’on s’aime autant. Alors merci pour ça. Nous nous évertuerons à
    faire perdurer cet amour.
    Merci de nous avoir permis de nous construire et de nous rassembler dans cet endroit exceptionnel.
    Nous sommes fiers d’être les petits enfants de Jean Guizard."

    close Photos postées par Louise Guizard
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Louise Guizard
  • Il y a 2 mois
    Bertrand Guizard

    Résumé de la vie de Papa, Papi, Jean Guizard.
    Dit par son fils Bertrand Guizard, le 29 juillet 2025


    La vie de Jean Guizard est rythmée par des étapes bien marquées :

    Il y a eu tout d’abord le temps de l’enfance, celui des tropiques. Papa est né le 17 octobre 1934 à Conakry, capitale de la Guinée, qui était alors une colonie française. Son père, Henri Guizard, ingénieur des ponts et chaussées, était allé en Guinée construire des routes, voies de chemin de fer et ponts…
    Papa est donc né là-bas, ainsi que sa soeur Josette et son frère Yvon. La deuxième soeur de Papa, Annie, et donc la quatrième de la fratrie, est née en métropole.
    Papa est resté 11 années en Guinée. Il n’y est pas allé à l’école, et vivait toujours pieds nus avec les gamins Guinéens… Il a vécu là bas une enfance insouciante; il savait tout de même lire et écrire grâce à sa maman qui l’a éduqué.
    Quand au lendemain de la guerre la famille est définitivement rentrée en France, ça a été un grand choc pour papa et Josette puisqu’ils ne connaissaient pas le milieu scolaire.

    C’est la seconde étape de sa vie, celle de la jeunesse d’un garçon qui suivait son papa au fil de ses affectations. Il est d’abord allé à Saint-Brieuc, chez ses grand-parents maternels, pendant une année.
    Puis quand il a eu 12 ans, la famille s’est installée à Cherrueix, en baie du Mont-Saint-Michel où notre grand-père travaillait notamment sur la construction des digues de polders. Ils se sont ensuite installés à Dol pendant quatre années. Papa n’était pas que basketteur à cette époque, il jouait également au football…

    À la fin de cette période, troisième étape : la famille s’est s’installée à Saint-Malo. Ce coup du destin fait que je peux vous raconter cette histoire, avec Fanny et Stéphane, puisque c’est à Saint-Malo que Jean a rencontré une jeune femme, Yvonne Collyer, fille d’une famille de six enfants (trois filles et trois garçons), et dont le père, Alexandre Collyer était ”self made man”. Parti de rien, il avait créé la toute première ligne de cars touristiques, entre Saint-Malo et le Mont-Saint Michel, et a rapidement fondé une banque, derrière la Grande Porte de Saint-Malo.

    Papa, fils de fonctionnaire d’État et Maman, fille de riche commerçant, jouaient ensemble au basket avec d’autres amis. Le sport, déjà… et puis l’amour a fait le reste.

    Jean et Yvonne se sont mariés le 14 décembre 1955. Jean avait 21 ans, Yvonne en avait 25.
    Nous n’avons pas connus nos grands-pères. Alexandre Collyer, grand fumeur, est décédé avant le mariage de sa fille en 1955 à l’âge de 50 ans. Henri Guizard est mort en décembre 1958 à l’âge de 48 ans. En revanche nous avons bien connu nos grand-mères, Jeanne et Jeanne, qui vivaient toutes les deux à Saint-Malo intra-muros.

    Papa avait beaucoup de relations avec sa famille installée à Paris, et en particulier avec sa grand-mère Louise, maman de Henri Guizard, qui avait perdu son mari pendant la grande guerre. En tant que veuve de guerre, elle avait reçu une charrette à bras et avait l’autorisation d’exercer le métier de marchande de quatre saisons aux halles de Paris. Papa était très attaché à sa grand-mère. Et nous également : nous adorions notre arrière-grand-mère, qui nous a quittés en 1974. Nous avions la chance d’avoir une Mamie, une mémère-de-Saint-Malo, et une mémère-de-Paris ! Elles étaient toutes trois terriblement attachantes.

    Deux enfants sont nés de l’union de Papa et Maman à Saint-Malo : Hervé en 1956 et Bertrand en 1958. Stéphane et Fanny sont nés à Rennes, où Jean et Yvonne se sont installés en 1960, le premier en novembre 1962 et la seconde en1968 (pendant les évènements de mai !)

    C’est avec une ”boule au ventre” que maman a quitté son Saint-Malo natal. La petite famille s’était installée dans un HLM de Cleunay, à l’époque un des quartiers les plus pauvres de Rennes. Cela a été la quatrième étape de la vie de Papa. Pendant son service militaire où il avait été exempté de guerre d’Algérie grâce à la naissance de son second enfant, il avait été versé dans le chemin de fer, et avait appris à conduire des locomotives. Il aurait pu faire carrière comme conducteur de trains, mais il a préféré choisir l’automobile. Citroën-Rennes l’a recruté : il a d’abord travaillé au bureau des méthodes à la Barre Thomas, puis est entré à la Janais où il a fait carrière aux achats. Il achetait tout ce qui était nécessaire au fonctionnement des usines Citroën de Rennes.

    Pendant que Papa travaillait à Citroën, Maman était maîtresse d’éducation physique à la Ville de Rennes. Elle donnait ses cours dans les écoles laïques de Rennes : Papu, Cleunay et d’autres que j’ai oubliées.
    Mais un élastique puissant les ramenait à Saint Malo, à la plus grande joie de leurs enfants, pendant les vacances et les week-ends où le sport leur laissait un peu de répit. À la fin des années 60 ou au début des années 70, Papa a fabriqué un voilier avec des copains bricoleurs de Citroën. C’était le premier Barracuda. Nous avons eu le plaisir de faire de la voile à Saint-Malo dans trois voiliers différents, à chaque fois un peu plus grands…

    Nous ne sommes pas restés longtemps à Cleunay. L’ascenseur social marchait bien pendant les trente glorieuses. Papa et maman ont fait construire une maison au Patis-des-Couasnes, bout de campagne perdu au milieu des étangs, situé non loin de l’aéroport de Saint-Jacques-de-la-Lande et de l’usine Citroën. Nous nous y sommes installés en 1964, et les garçons ont continué à fréquenter l’école primaire et le collège de Cleunay.

    Papa est resté à la Janais jusqu’à sa retraite, en 1995. Il y a fini ingénieur maison, ce qui était amplement mérité pour un matheux comme lui, et vu son dévouement, sa ponctualité et sa loyauté envers la société qui l’employait.

    Pendant toute la période rennaise, le sport et principalement le basket a occupé une place centrale dans la vie familiale. Nos parents ont joué au Basket Club du Sud Ouest devenu rapidement antenne de Ginguené du Cercle Paul Bert, principal club laïque de Rennes. Il y ont entrainé et managé des équipes, dont celles de leurs enfants. Papa s’est fortement investi dans le rapprochement entre le Cercle Paul Bert Central et le Cercle Paul Bert Ginguené, qui s’est traduit par la création de l’Entente du Cercle Paul Bert…

    Et puis est arrivé le temps du grand retour à Saint-Malo, cinquième étape de la vie de Papa.
    Maman n’avait qu’une idée en tête : revenir vivre à Saint-Malo, pays de sa jeunesse heureuse. Dès que papa a été en retraite, ils ont vendu la maison du Patis-des-Couasnes, et se sont installés à proximité de la plage du Minihic, à mi-chemin entre Saint-Malo intra muros et Rothéneuf. La maison que vous connaissez tous !

    Papa n’en avait pas fini avec le sport, loin de là. Il est rapidement devenu président d’un des plus grands clubs laïcs de France en nombre d’adhérents : le Cercle Jules Ferry de Saint-Malo. Maman, rassurée de voir son mari trouver une telle fonction dans l’univers du sport, était fière et heureuse pour lui.

    Il y eu pendant cette période des drames familiaux. Ma femme Corinne est partie à l’âge de 29 ans au paradis des mamans en septembre 1999. Notre frère aîné, Hervé, est décédé à l’âge de 47 ans le premier jour de l’année 2003. Jeanne, la maman de Papa, a quitté ce monde le 4 février 2003. Maman, en février 2005, à l’âge de 72 ans. Puis Clément, fils cadet de Fanny et Dominique, est parti en mars 2020 à l’âge de 25 ans, ce qui a profondément bouleversé Papa.

    Papa a vécu la dernière période de sa vie veuf, non sans difficultés mais avec courage, et bien entouré par ses amis, voisins et famille. Il a continué ses activités au Cercle Jules Ferry jusqu’à l’âge de 82 ans. C’était il y a huit ans. Il adorait accueillir ses petits enfants à Saint-Malo, où ils profitaient l’été de stages de tennis et des activités multi-sports mises en place par leur président de grand-père.

    Papa et maman ont reçu une médaille amplement méritée de la jeunesse et des sports pour récompenser leur dévouement auprès des jeunes. Jeunes au premier rang desquels figurait toute leur descendance. Soyez assurés qu’ils vous aimaient plus que tout et qu’en retour, votre amour leur faisait le plus plus grand bien !

    Selon son souhait, Papa a fini sa vie longue et bien remplie dans sa maison, paisiblement, entouré de ses enfants.



  • Il y a 2 mois
    F Guizard

    Texte lu le mardi 29 juillet lors de la cérémonie

    close Photos postées par F Guizard
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par F Guizard
    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par F Guizard
    il y a 2 mois
    La famille de Jean
    Nous, Fanny, Stéphane et Bertrand, enfants de Jean GUIZARD, avons été touchés par tous les messages de sympathie et de soutien reçus sur ce site et au domicile de notre père. Avec nos proches, nous tenons à vous remercier du fond du coeur. Un grand merci également à toutes celles et ceux qui ont pu se joindre aux hommages faits en l’honneur de Jean GUIZARD mardi 29 juillet après-midi.
  • Il y a 2 mois
    Bertrand Guizard

    Quelques photos de mon Papa...

    close Photos postées par Bertrand Guizard
    Jean Guizard avec sa femme Yvonne, sa grand-mère Louise et son fils Hervé.
    Avec sa maman Jeanne Guizard, ses soeurs Annie (à gauche) et Josette, et son frère Yvon.
    À Saint-Germain-en-Laye en 1991, avec sa femme Yvonne et sa belle-fille Corinne.
    En 2000, sur les remparts de Saint-Malo, avec sa femme Yvonne.
    La maison familiale de Cherrueix, inchangée depuis la fin des années 40.
    Papy Jean entouré de ses petits-enfants en 2006.
    il y a 2 mois
    La famille de Jean
    Nous, Fanny, Stéphane et Bertrand, enfants de Jean GUIZARD, avons été touchés par tous les messages de sympathie et de soutien reçus sur ce site et au domicile de notre père. Avec nos proches, nous tenons à vous remercier du fond du coeur. Un grand merci également à toutes celles et ceux qui ont pu se joindre aux hommages faits en l’honneur de Jean GUIZARD mardi 29 juillet après-midi.
  • Il y a 2 mois
    Fanny Boulmier

    Merci pour tout papa

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    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Fanny Boulmier
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    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Fanny Boulmier
    il y a 2 mois
    La famille de Jean
    Nous, Fanny, Stéphane et Bertrand, enfants de Jean GUIZARD, avons été touchés par tous les messages de sympathie et de soutien reçus sur ce site et au domicile de notre père. Avec nos proches, nous tenons à vous remercier du fond du coeur. Un grand merci également à toutes celles et ceux qui ont pu se joindre aux hommages faits en l’honneur de Jean GUIZARD mardi 29 juillet après-midi.
  • Il y a 2 mois
    Dom

    Souvenirs

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    Souvenir de Monsieur Jean  GUIZARD par Dom
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    il y a 2 mois
    La famille de Jean
    Nous, Fanny, Stéphane et Bertrand, enfants de Jean GUIZARD, avons été touchés par tous les messages de sympathie et de soutien reçus sur ce site et au domicile de notre père. Avec nos proches, nous tenons à vous remercier du fond du coeur. Un grand merci également à toutes celles et ceux qui ont pu se joindre aux hommages faits en l’honneur de Jean GUIZARD mardi 29 juillet après-midi.

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Jean GUIZARD 1934 - 2025 Marie Agnès Aujourd’hui, c’est un jour difficile car je dois te dire au revoir alors que je t’aimais tant. Les années passent, je me disais que j'avais une marraine exceptionnelle, gentille, toujours attentionnée. Quelle tristesse pour moi, tu me manqueras énormément, je ne t'oublierai jamais. Au revoir Marraine. Lucas Morel Devant ce douloureux coup du sort, je suis à la fois triste et décontenancée. Je voudrais vous apporter un peu de réconfort, mais, aujourd’hui les mots me manquent. Anaïs Henri Toutes mes pensées affectueuses à vous, qui m’avez fait aimer les mathématiques. Votre gentillesse, votre pédagogie envers nous restera gravé comme un précieux souvenir de mon enfance. Vous avez marqué ma vie bien au-delà de la salle de classe. Reposez en paix.
Le livre hommage met à l'honneur les différents messages et photos partagés sur cet espace avec une mise en page élégante.
  • - Format 210 x 210mm sur papier 200 gr. et ½ semi-brillant
  • - Imprimé et façonné en France
  • - Livré via colissimo (nous attendons de recueillir tous les hommages avant de produire le livre)
  • - Suivi du colis par SMS
Nombre d'exemplaires :
Prix TTC: 39,90€
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